Cuba : la superbe vallée de Viñales
Des plantations de canne à sucre s’étendent à perte de vue, ponctuées de petites cabanes où sèche le tabac. Les fameuses mogotes surgissent de la plaine pour parfaire la vue : la vallée de Viñales surgit comme un jardin d’Eden, classé au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO.
Les « montagnes » cubaines, les mogotes
A seulement deux heures de La Havane se dévoile la vallée de Viñales, près de la ville du même nom, et dans la province de Pinar del Rio.
Sa structure géologique est unique au monde, on ne la retrouve qu’à Cuba et au nord de Porto Rico : sur la longue plaine émergent des petites montagnes, en forme de tour, ne dépassant pas les 25 m de hauteurs.
A leurs pieds, sous terre, les rivières ont creusé de profonds gouffres et grottes, dont la Cueva del Indio et la Cueva de Jose Miguel. Découverte en 1920, la première fut l’habitat de tribus précolombiennes, comme en témoigne les peintures rupestres et les restes archéologiques. Une partie de la visite se fait en bateau, sur la partie sous-terraine du fleuve San Vicente. En levant les yeux, vous y découvrirez des plafonds hérissés de stalactite.
Entre affleurements, roches, gouffres, la région est de plus en plus fréquentée pour la randonnée, l’escalade et la spéléologie.
Canne à sucre et tabac, l’authentique Cuba
La terre rouge de la vallée est d’une richesse exceptionnelle, à l’origine d’une végétation exubérante. Pour le plaisir des yeux, la promenade est aussi un délice olfactif : les chèvrefeuilles et les bougainvilliers bordent les chemins, les plantations d’orangers parfumés émergent des champs de tabac et de canne à sucre.
Encore de nos jours, les champs sont labourés traditionnellement par des attelages à bœufs. Les habitations et les fermes restent traditionnelles. Bien alignées, les feuilles de tabac sèchent dans les petites casas et les villages sont encore fait de bohios, ces petites chaumières traditionnelles des caraïbes.
Le charme de la ruralité est présent même en ville, à Viñales. Dans les rues colorées, les charrettes tirées pas des chevaux côtoient les vieilles voitures américaines. A quelques minutes du centre-ville, une immense fresque a été peinte sur le Mogote dos Hermanas à la demande de Fidel Castro. Elle représente l’évolution humaine depuis la Préhistoire.
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