Concerts au Parker place à Abidjan : le temple du reggae

Loin de la Jamaïque mais dans le cœur de tous les rastas, le Parker place est un temple du reggae. Il accueille les plus grands maîtres de la scène internationale, mais aussi les nouveaux talents qui ne demandent qu’à se faire entendre. Les très grands Kajeem, Ismael Isaac, Tiken Jah mais aussi le français Pierpoljak… bon son, bonne ambiance : de quoi passer une excellente soirée !

Spot de Pierpoljak live au Parker place en décembre 2014 :

Le troisième pays du reggae

Désiré Aloka a créé le Parker place après avoir fait ses armes dans un pub jamaïcain, à Londres. En plein cœur d’Abidjan, la salle a quelque chose de très « british », mélangé à une culture Rasta jamaïcaine. Le mélange est festif et chaleureux.
Depuis sa récente création, le Parker place est un point d’ancrage du reggae africain, une institution qui rassemble tous ceux qui font de la Côte d’Ivoire le troisième pays du reggae entre la Jamaïque et l’Angleterre. Le reggae ivoirien trouva son élan dans la musique d’Alpha Blondy, qui fut l’un des premiers à chanter les rythmes jamaïcains en Dioula, du Nord de la Côte d’Ivoire et en Nouchi, l’argot d’Abidjan.

L’artiste de renommée internationale fut suivi de Tikken Jah, d’Ismaël Isaac… au programme du Parker place.

Dans la zone 4 d’Abidjan

En plein cœur de la zone 4, à Marcory, le Parker est dans un quartier qui bouge. Il côtoie les bons restaurants, les bars nocturnes, les clubs où l’on danse jusqu’au bout de la nuit. Plutôt fréquenté par les occidentaux, il reste l’un des hauts lieux de la nouvelle culture musicale de la Côte d’Ivoire. Les danses et musiques typiques comme le Coupé-décalé et le Zouglou sont ici rares, les influences sont internationales.

Pour les excellents concerts

Les amateurs de musique live seront ravis des excellentes sessions. Les groupes peu ou très connus reprennent de grands standards où se donnent à fond sur de nouvelles compositions. Il n’est pas rare de pouvoir se mêler au musicien, discuter avec eux ou même monter sur scène. L’ambiance est toujours détendue. Pour prendre l’air, la cour intérieure est elle aussi bien animée. On peut y siroter un verre, manger un bout, acheter le CD du groupe que l’on vient de découvrir ou parfaire sa discographie reggae, trouver un T-shirt de Bob Marley… le tout jusqu’au bout de la nuit.

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Crédit photo :

• « Tiken Jah Fakoly-IMG 5344 » par Photograph by Rama, Sous licence CC BY-SA 2.0 fr via Wikimedia Commons
• « Pierpoljak Maignelay » par Vinckie — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons